Rhinite gravidique : le bon sens auprès de l’infirmière !

jeudi 13 février 2003 par Dr Alain Thillay5257 visites

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Rhinite gravidique : le bon sens auprès de l’infirmière !

Rhinite gravidique : le bon sens auprès de l’infirmière !

jeudi 13 février 2003, par Dr Alain Thillay

Il s’agit d’un article américain qui est destiné au personnel infirmier dans le but de prévenir l’usage de vasoconstricteurs nasaux chez les femmes atteintes de rhinite gravidique. Dans toutes ces recommandations, c’est le bon sens qui prime.

Rhinites gravidiques et rhinites médicamenteuses : Rambur B. College of Nursing and Health Sciences, University of Vermont in Burlington, VT, USA. betty.rambur@uvm.edu dans J Am Acad Nurse Pract 2002 Dec ;14(12):527-30

 OBJECTIF. Présenter les recommandations afin de reconnaître, gérer la rhinite gravidique dans le but d’améliorer la qualité de vie des femmes enceintes qui en sont atteintes.

 SOURCES DES DONNÉES. L’étude est illustrée par la présentation d’un cas sévère de rhinite gravidique et suivie d’une revue de la littérature concernant l’étiologie, le diagnostic et les stratégies thérapeutiques.

 CONCLUSIONS.
* La rhinite gravidique est un fait clinique important souvent exacerbé par l’usage de décongestionnant intranasal.
* Le résultat de cette rhinite médicamenteuse est l’aggravation de l’obstruction nasale avec des conséquences sur la qualité du sommeil ce qui a un impact négatif sur le vécu de la grossesse.

 IMPLICATIONS PRATIQUES.
* Le personnel infirmier doit saisir toutes les opportunités pour assister, prévoir les formations et diminuer les symptômes.
* La prévention doit insister sur la nécessité d’éviter les décongestionnants nasaux, de favoriser les modifications environnementales, l’usage du sérum physiologique, l’exercice physique modéré et les bandelettes nasales.
* Tout cela dans le but de diminuer les conditions favorables à la survenue de désordres plus sérieux.


La rhinite gravidique est une manifestation bien connue de l’Allergologue.

Le bilan allergologique est classiquement négatif.

Il s’agit d’une entité clinique à distinguer de la rhinite allergique qui s’aggrave durant la grossesse. Ici, comme pour de nombreuses formes de rhinite, il faut faire usage des corticoïdes nasaux.

Il est intéressant de voir qu’aux États-Unis les responsables de l’enseignement au personnel infirmier publient sur un sujet comme la rhinite gravidique en donnant des recommandations de bons sens. Celles-ci concernent surtout l’information sur cette forme de rhinite aux femmes enceintes ainsi que les pratiques d’hygiène simples à mettre en œuvre.

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