Taux d’allergènes des phanères des différentes races bovines. : Zahradnik E. · Sander I. · Brüning T. · Raulf M.
dans Int Arch Allergy Immunol 2015 ;167:9-15
(DOI:10.1159/000431227)
– Contexte :
- Les bovins sont des sources d’allergènes respiratoires bien connues du milieu agricole.
- Les différences de niveau de Bos d 2 (allergène majeur bovin) au niveau des phanères du bétail ont déjà été suggérées mais pas complètement caractérisées.
– Objectif :
- Par conséquent, l’objectif de la présente étude était de déterminer si les phanères de races bovines communes diffèrent en teneur de protéines et d’allergènes.
– Méthodes :
- Au total, 80 échantillons de phanères de 16 races bovines différentes ont été analysés.
- La concentration en protéine a été déterminée en utilisant le dosage de Bradford.
- La teneur en allergènes a été mesurée à l’aide d’un test ELISA en sandwich basé sur des anticorps polyclonaux à l’encontre des protéines de l’extrait de phanères bovins et d’un immunodosage commercial basé sur des anticorps monoclonaux à l’encontre de Bos d 2.
- Les résultats sont donnés en microgrammes par gramme de phanères.
- L’analyse statistique a été réalisée en utilisant le test de Kruskal-Wallis et le rang de corrélation de Spearman.
– Résultats :
- Une grande variabilité des 3 paramètres testés a été observée entre les échantillons individuels.
- La teneur en protéines diffère d’environ 35 fois (de 0,3 à 12 mg/g), la teneur en allergènes diffère d’environ 500 fois (37-18,553 µg/g) et la teneur en Bos d 2 diffère d’environ 1200 fois (5-6,323 µg/g).
- Les valeurs des protéines, des allergènes et de Bos d 2 étaient corrélées fortement et de façon significative l’un avec l’autre.
- La médiane du rapport Bos d 2/allergènes bovins était de 0,28.
- Aucune différence significative n’a été trouvée entre les races les plus courantes en Allemagne (Simmental, Holstein et Brune) et un groupe de races rares ou entre femelles et mâles.
– Conclusions :
- Les résultats confirment une forte variabilité des niveaux d’allergènes entre les animaux mais aussi indiquent que la production d’allergènes est liée ni à la race ni au sexe.